Tu retiens mon souffle
Dans ta poche
Et jamais je n’arrive à le reprendre
Alors que je cours à gauche à droite
Que je monte au plafond
À seulement 7 pi, c’est facile
J’eus un royaume
J’ai maintenant un demi-sous-sol
Mais toujours la même hypothèque à payer
Je recueille les pensées que tu n’as pas
Dans ma tête à moi
Je pense à tout
Même à toi
Tu ne me laisses jamais évacuer le trop-plein
Alors que tu as la tête vide
Que tu ne penses jamais à moi
Que tu ne m’aimes pas
Je trouvais ça si romantique
Notre premier appart ensemble le fut aussi
Tu n’entends pas comme tu sonnes faux
Comme tu sonnes fou
Et pourtant tu t’écoutes parler
À longueur de journée
Puis tu hurles toute la nuit
On ne s’entend plus penser
On ne s’entend plus tout court
C’est peut-être pour ça que tu cries
C’est taxant, mais ça ne paye pas les impôts
Alors je prie
Pour que personne ne t’entende
Tu te moques de mes prières
Toi tu ne crois en rien du tout
Surtout pas en moi
Tes mains ne se joignent pourtant que sur mon cou
Alors des fois
Je prie pour que quelqu’un t’entende
Je prie aussi la banque pour un meilleur taux
Tu peux prendre mon pouls
Sur ton poignet à toi
Car j’ai le cœur au bord des lèvres
Tu le saurais si tu m’embrassais
Parfois j’ai peur qu’il s’arrête
Peur de finir comme toi
Mais surtout
Peur que les enfants finissent comme toi
Violents